Surchargé d’heures de cours, sous la pression des parents et des professeurs, beaucoup d’étudiants échouent aux examens ou ne vont pas jusqu’au bout de leur parcours. En cause, l’incapacité à gérer ou à s’éviter cette mise sous pression, du fait de l’absence de travail sur soi et de préparation mentale. Une préparation mentale encore absente des programmes des prépas et des grandes écoles, trop focalisés sur l’apprentissage des savoirs. Comment faire pour réguler ce trop-plein de pression et mieux vivre ses études ? Comment faire, en se projetant un peu plus loin, pour se préparer à prendre des postes à forts potentiels dans les meilleures conditions ?

Orienter son mental sur ce qu’il a à faire et renoncer à penser aux résultats

Il est difficile pour tout individu de penser à deux choses à la fois. Pour un étudiant, il est difficile de penser à la réussite aux examens et en même temps, de travailler ses cours. Une fois que l’objectif a été clairement posé, l’étudiant doit seulement y penser de temps en temps mais pas en permanence. C’est la meilleure façon de garder toute son énergie et sa concentration pour son travail. Etre obnubilé en permanence par l’atteinte de l’objectif, ou la peur d’échouer au concours d’entrée d’une grande école ou à son diplôme de fin de cycle, consomme trop d’énergie au service du stress et au détriment de celle nécessaire pour apprendre sereinement. L’étudiant doit travailler à concentrer toute son attention et son énergie mentale sur le travail à faire. La méditation ou certaines techniques de sophrologie peuvent l’y aider.

Faire de son mieux et ne pas chercher à obtenir le meilleur

Une des causes de l’échec aux examens réside dans la volonté de l’étudiant à montrer qu’il est le meilleur. Tant auprès de son environnement familial, que de son réseau de copains étudiants ou auprès de ses professeurs. Gonflé d’ego, il va passer son temps à démontrer ce qu’il est, plutôt que de consacrer son énergie à faire ce qu’il doit faire. En cas de réussite, il va se gargariser de ses réussites et en cas d’échec faire porter la responsabilité au système mal fait ou à ses professeurs. Pour se libérer de cette logique psychologique oppressante et usante, l’étudiant doit abandonner l’idée de vouloir être le meilleur par rapport aux autres mais à faire de son mieux vis-à-vis de lui-même. En se libérant de ce poids émotionnel et mental, il peut consacrer chaque parcelle de son énergie à étudier, ce qui le rendra plus performant.

Accepter les échecs et ne pas se gargariser des réussites

Quand un étudiant réussit immédiatement, il s’enflamme, tombe de manière excessive dans l’émotionnel et peut s’illusionner sur sa toute-puissance à réussir aux examens. Ce trop-plein d’euphorie peut le conduire à diminuer sa capacité de recul, d’analyse et de vigilance. Quand a fortiori, les parents sont là pour gonfler son ego et non lui conseiller de garder la tête froide. Il est assez fréquent qu’un étudiant préparant Sciences-po et ayant eu une première note excellente échoue à l’examen final. À l’inverse, échouer immédiatement conduit à la prise de recul, à l’analyse des forces et faiblesses et à la détermination d’actions utiles pour réussir. Un travail sur soi avec quelques outils, issus de la psychologie positive, l’aideront très rapidement à se sortir de l’ornière de cet enfermement mental.

Se préparer pendant ses études, c’est aussi préparer son avenir professionnel. C’est se préparer à acquérir un mental fort et une solide stabilité émotionnelle pour faire face alternativement aux succès et aux échecs, aux satisfactions et aux déceptions. C’est ce que l’on attend du manager ou du cadre de direction qu’il sera demain.

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