La force de l’optimisme

Une étude de l’université de Duke a démontré que sur 866 patients souffrant de problèmes cardiaques, ceux qui avaient des pensées positives avaient 20 % de chances de vivre onze ans de plus que ceux qui ressentaient des émotions négatives.

Il y a peu encore, on considérait que seuls une bonne alimentation et de l’exercice physique constituaient le meilleur rempart à la survenance d’accidents cardio-vasculaires. Aujourd’hui les communautés scientifiques et du monde de la psychologie s’accordent à reconnaître les effets bénéfiques de l’optimisme sur l’allongement de l’espérance de vie.

Sachant que l’on passe 80 % de son temps éveillé au travail, comment faire pour y promouvoir la pensée positive ?

Sans le vouloir, l’entreprise génère stress et émotions négatives. La pression des résultats, l’absence de moyens, un management autoritaire, des actes de harcèlement moral génèrent chez les salariés des émotions négatives, pouvant aller jusqu’à affecter leur santé. En retour, c’est l’organisation elle-même qui s’en trouve impactée dans sa performance sociale et financière, avec absentéisme et turnover élevés, ambiance sociale dégradée et baisse de l’engagement des salariés.

S’il est difficile d’agir sur tous les leviers à la fois, il en est un qui est simple à mettre en œuvre : l’adoption d’une posture managériale positive. Respecter et valoriser ses équipes, développer une attitude positive, largement contagieuse, créer de la convivialité à bon escient, autant de postures qui nourrissent les émotions positives de tous quels que soient les aléas des situations au travail. Alors une fois pris conscience de ces effets, ne nous privons pas de cultiver la pensée positive dans notre quotidien.

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